Du grand Moscovici
J'entendais
hier l'appréciation portée par Moscovic sur la possibilité pour la
France de redescendre son déficit en dessous de 3 % du PIB en
2017.
Quelle pertinence dans l'analyse !
Et
ce bon Moscovici d'expliquer, tout en langue de bois, que cet
objectif lui semblait réaliste, pourvu que l'on menât les réformes
nécessaires. Mais que, si on n'entreprenait pas les réformes
nécessaires, l'objectif ne serait pas atteint.
On
le sentait tout de même assez mal à l'aise. Comment dire qu'il n'y
croit pas, sans rappeler qu'il en a été lui-même incapable quand
il occupait le poste de Sapin ? Comment éviter de tacler son
camp tout en essayant de garder une apparence de crédibilité ?
Quelles réformes ?
Des réformes sont nécessaires. Bravo! Mais... quelles réformes? Ah
çà... il n'en a pas parlé ; ce n'est pas qu'il manque d'idée
sur la question ! Des idées, bien sûr qu'il en a. Mais vous
comprenez, en tant que commissaire européen, je me dois d'être
au-dessus de la mêlée et de ne pas intervenir dans les affaires
d'un état.
Quel beau métier !
Car la langue de bois et le mépris des citoyens, c'est un métier. Cela demande de l'entraînement, une totale absence
de vergogne... Ce n'est pas facile ! Il est bien normal de payer
cher ceux qui en sont capables.
Je
descends dans la rue, je vous prends le premier citoyen venu, il en
ferait tout autant. Et gratuitement !
C'est le miracle des partis... et des
impôts.
Sapin et Moscovici, quelle belle équipe. La France est sauvée.
Sapin et Moscovici, quelle belle équipe. La France est sauvée.
Il
faut en finir avec les partis.
Le
Citoyen Sans Parti
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