C'est du moins ce que l'on peut lire ou entendre dans la presse.
En réalité, que nous apprend cette affaire ?
- Les partis promeuvent des individus qui possèdent des qualités humaines extrêmement médiocres : comportements de sales gamins trop gâtés -ils vivent aux crochets de la République depuis des dizaines d'années, incapacité à dialoguer... sans parler de leur incapacité à organiser une simple élection d'association sans tricher ! Et le tout, étalé sans honte devant la nation, sans que nous puissions leur dire notre façon de penser ;
- les partis promeuvent également des individus possédant des ego surdimensionnés par rapport à leurs compétences : ils se disputent car leur seule ambition est de devenir président de la République, bien évidemment. Pourtant, leurs pitoyables résultats (augmentation de la pauvreté, du chômage, de la dette, du déficit extérieur pour ne retenir que les principaux éléments socio-économiques) auraient dû entraîner, de leur part, un sentiment de gêne d'abord, de honte ensuite, qui les auraient conduits à éviter de prétendre à toute fonction en reconnaissant leur échec.
Mais non ! La politique est le seul « métier » où l'on peut aller d'échec en échec, et revenir sans cesse...
Rappelons-nous
de la « victoire » de Martine Aubry pour prendre la tête
du PS, et constatons que, de droite comme de gauche, les stéréotypes
produits par les partis sont toujours les mêmes.
La
médiocrité des principaux élus n'est pas une affaire de droite ou
de gauche ; elle provient simplement du fait que notre système
est contrôlé par les partis, et que la médiocrité est inscrite
dans l'ADN des partis.
Créons le Polithon!
Je
propose donc de créer le Polithon: une manifestation pour
recueillir des dons afin de favoriser la recherche sur les maladies
génétiques des systèmes politiques.
Après tout, peut-être que la volonté irrépressible d'accéder au pouvoir sans en avoir les compétences est simplement une maladie? On rit de Fillon, Copé, Aubry, Strauss-Kahn, etc. Mais quand on apprendra qu'ils sont simplement malades, on regrettera de s'être moqué de leur infirmité.
Le
Citoyen Sans Parti
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